Au casino, il ne s’y passe que de belles histoires, il s’y déroule aussi des évènements bien plus dramatiques. Ces dernières années, on ne compte plus les braquages en séries. Même si les établissements de jeux ne roulent pas sur l’or en cette période de crise, ils sont encore la cible de braqueurs. Cette publication relate les quelques gros titres ayant défrayé la chronique et secouer l’industrie du jeu et des établissements de divertissements en France et dans les pays limitrophes. Dans tous les cas, ces crimes ne paient pas et il est évident que leurs instigateurs ont tous été écroués.
L’histoire commence à Lille. Le superbe complexe hôtel-casino Barrière, qui a ouvert ses portes en mars 2010, prépare avec fébrilité l’inauguration de son hôtel 5 étoiles qui doit avoir lieu le 29 novembre. L’ambiance y est euphorique.
Mais le braquage qui a lieu le 15 novembre aux environ de 3 heures du matin vient soudainement gâcher la fête. En l’espace de trois minutes, trois individus embarquent l’argent contenu dans les caisses (20 000 euros) et filent à bord d’une voiture volée. Les vigiles et les clients sont médusés par la quantité d’armes détenues par les braqueurs : il y avait même une kalachnikov !
La brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire (PJ) lilloise s’est aussitôt saisit de l’affaire. Des suspects seront rapidement identifiés et mis sous surveillance.
Non loin de la, Des malfrats se lancent à l’attaque du casino de Dunkerque, avec le soutien de deux comparses supplémentaires.
Ils raflent près de 15 000 euros… mais cette fois, la brigade anti criminalité parvient à les intercepter. Un premier suspect est immédiatement arrêté, ainsi que plusieurs complices. Le 15 mars, un second suspect est interpellé et placé en détention.
L’enquête prendra ensuite de long mois mais elle se révèlera particulièrement efficace. En effet, le 5 décembre dernier, la BRB réussit un beau coup de filet en attrapant 7 autres suspects. Parmi eux, il y a un jeune de 25 ans… qui est aussi le cerveau de la bande.
Face aux policiers, il avoue tout et ne montre aucun remord. Les six autres suspects ont dû être relâchés, mais la PJ ne s’avoue pas vaincue et elle compte bien arrêter tous les malfaiteurs impliqués dans ces braquages.
Toujours sans remords, ceux-là ont tenté le braquage de trop… Le 23 janvier 2013, quatre hommes ont été arrêtés pour avoir braqué une jeune femme enceinte de huit mois.
C’est la cinquième fois que les malfrats passent à l’attaque depuis le mois de juin 2012.
Le modus operandi était toujours le même : ils repéraient une joueuse qui gagnait un petit butin au casino Barrière (la dernière victime avait par exemple touché 5000 euros au jeu). Ils s’assuraient alors qu’elle rentrait seule chez elle puis la suivaient en voiture.
Lorsque la joueuse arrivait à destination, elle n’avait pas le temps de réagir. Tandis qu’elle était en train de se garer, elle était alors brutalement jetée hors de sa voiture. Trois d’entre eux, soigneusement cagoulés et vêtus de noirs, l’agressaient avec une arme au poing et lui volaient son sac à main et l’argent qu’il contenait. Ils s’enfuyaient alors aussitôt dans une voiture conduite par le quatrième complice.
Connus des services de police, les suspects nient
Mais cette fois, les cagoules n’auront pas constitué une protection suffisante. Alertée par le comportement de certains joueurs qui semblaient l’épier pendant la soirée, la jeune femme a reconnu ses agresseurs et livrait une description précise à la police.
L’analyse des bandes de vidéosurveillance du casino aura confirmé la véracité de son récit. Les enquêteurs pouvaient alors arrêter les individus, âgés de 21 à 25 ans, déjà fichés par la police. Originaires des Yvelines (Poissy et Aubergenville), ils auraient parfaitement pu commettre les faits qui leur sont reprochés. Mais pour l’instant, ils nient formellement l’agression ainsi que leur implication dans les autres braquages.
L’enquête devra déterminer s’ils ont pu agir seuls ou s’il s’agit d’un véritable réseau composé de plusieurs équipes de braqueurs.
Comme souvent, affaire à suivre…
Tout comme au casino d’Annemasse, victime d’une deuxième attaque à main armée en l’espace de trois mois. Cette fois-ci, les malfrats, au nombre de deux, sont arrivés à bord d’une moto de grosse cylindrée.
Casqués et armés, l’un d’eux est entré en menaçant un employé jusqu’à la salle des coffres, avant de rejoindre son complice pour prendre la fuite avec une somme estimée inférieure à 100 000 euros. Un coup de feu a été tiré par le braqueur mais heureusement personne n’était visé.
A quelques kilomètres de l’établissement, la moto a été retrouvée brûlée. L’enquête en cours a déjà révélé qu’elle avait été volée à Genève.
Autre attaque, même endroit, trois individus cagoulés et armés ont fait interruption au casino d’Annemasse, déterminés à s’emparer du contenu des caisses
Tout s’est passé très vite, puisqu’en moins de deux minutes ils étaient dehors où les attendait une voiture, emportant avec eux un butin de quelque 30 000 euros.
Heureusement, plus de peur que de mal pour la centaine de clients et les membres du personnel qui ont vécu ce hold-up express. Après le bref vent de panique les jeux ont repris peu à peu leurs cours normal. Une enquête a été ouverte pour retrouver les malfrats.
Apres le casino d’Annemasse, c’est au tour de celui de Saint Gervais d’être victime d’un hold-up. Dans la nuit du 17 au 18 juillet, quatre malfrats sont arrivés à bord d’une voiture devant l’établissement du groupe Tranchant.
Les trois passagers, cagoulés et armés, sont sortis du véhicule et ont menacé deux vigiles à l’extérieur. Puis deux d’entre eux sont entrés dans le casino, déterminés à s’emparer du contenu de la caisse. Les braqueurs sont finalement tous repartis avec un butin de quelque 8000 euros.
Heureusement il n’y a pas eu de blessé parmi les clients et les membres du personnel. Mais une cellule psychologique à tout de même été mise en place.
La gendarmerie est chargée de l’enquête.
Il n’y a pas que les casinos dans la tourmente, dans le collimateur de ces malfaiteurs se toruvent aussi certains grands evenements parmi lesquels l’EPT ou il faut sacrement de l’audace et voir meme etre simple d’esprit…
Six hommes ont tenté le casse du siècle au Grand Hyatt Hotel Casino de Berlin
Alors que l’hôtel accueillait la compétition de Poker européenne l’European Poker Tour, les six hommes auraient attaqué les vigiles à l’entrée du casino et dérobé l’équivalent de 800 000€.
Le tournoi de poker se déroulant dans une salle dédiée, loin des tables de roulette mais aussi loin de l’entrée où s’est déroulée l’attaque, aura été un peu affecté par ce vol. Les joueurs ont été un peu choqués mais il n’y a eu aucun blessé sérieux. La nouvelle a fait la une des journaux allemands. Une investigation est ouverte…
Le prix était d’un prix d’un million d’euros. L’équipe de malfaiteurs avait bien choisi son moment pour passer à l’action, juste au moment du transfert de l’argent des inscriptions vers les coffres. Les voleurs, gênés par un vigile qui s’était interposé, avaient finalement emporté la somme de 242000€ (et non 800000€ comme annoncé).
Vendredi dernier, la police allemande avait interpellé puis relâché un suspect. Cet interrogatoire a permis de déterminer 3 des 6 noms des braqueurs.
Lundi 15 mars, un jeune homme de 21 ans s’est rendu à la police de Berlin, accompagné de son avocat, en avouant être un des braqueurs de l’EPT Berlin. L’homme a fini par révéler le nom de ses complices, déjà connus des services de police et qui ont mystérieusement disparu. Le jeune qui s’est rendu, s’est engagé à rendre sa part de butin.
Mieux organisé que les braqueurs de L’EPT de Berlin , Le casino de Villiers-sur-Mer, dans le Calvados, a été victime d’un braquage.
Un homme encagoulé s’est introduit dans l’établissement au petit matin, alors que le casino était encore fermé au public. A ce moment-là, le personnel a été pris par surprise pendant qu’il était tranquillement en train de comptabiliser les recettes de la nuit précédente. Sous la menace d’une arme, les employés du casino ont été contraints de laisser au cambrioleur la recette des machines à sous. Ils ont ensuite immédiatement alerté la police. Le parquet de Lisieux, en charge de l’enquête, n’a pas révélé le montant du butin mais l’homme, toujours en fuite, est actuellement recherché par les gendarmes.
A defaut de surprise, ici c’est la logistique qui y est impressionante, le 9 aout, le casino de Namur a été victime d’un braquage particulièrement rapide. En milieu de journée, quatre malfrats cagoulés et lourdement armés ont pénétré dans l’établissement de jeu belge. A l’aide de fusils d’assaut de type Kalachnikovs, ils se sont emparés d’une somme d’argent conséquente provenant de la caisse des machines à sous, avant de prendre la fuite.
D’après la direction du casino, tout s’est passé en l’espace d’environ trois minutes, et heureusement sans heurt.
C’est le parquet de Namur qui est chargé de cette affaire. Le montant exact du butin n’a pas encore été communiqué.
Les casinos de Namur et de Spa ont été victimes de braqueurs, a seulement quelques heures d’intervalle. Cela s’est passe le mercredi 30 septembre dernier, en milieu de journée, heureusement sans faire de blesses
Les deux établissements de jeu, appartenant au groupe Circus, ont successivement été volés sous la menace par trois individus armés. Mais rien ne permet à ce jour de savoir s’il s’agissait des mêmes personnes.
D’après les premiers éléments de l’enquête, au casino de Namur, où un hold-up avait déjà été commis au mois d’août, le butin serait de seulement quelques centaines d’euros. Les malfrats, non satisfaits, ont-ils alors décidé de se diriger vers l’autre établissement ? Un mois après les faits, les recherches sont toujours en cours…
C’est l’histoire d’un joueur qui va au Casino de Namurs’amuser sur les machines à sous. Apres quelques parties, il obtient un premier billet gagnant de 136,50euros. Jusque-là, rien d’anormal, mais le bandit manchot décide de lui délivrer un autre ticket gagnant… de 7 millions d’euros (17 fois 400 000 euros)!
Evidemment, le casino a aussitôt contesté la validité du ticket et rappelé qu’il s’agissait d’un bug informatique. L’établissement souligne également que le plafond des gains sur cette machine à sous est de 5000 €, et qu’il n’est donc pas tenu de payer les 7 millions d’euros.
Le « faux gagnant » et ses avocats ne sont pas du même avis. Pour eux, dans la mesure où le ticket est valable et qu’il a été obtenu sans fraude, le casino doit payer… Ils ont d’ailleurs obtenu que le compte de l’établissement de jeux soit bloqué. Au total, près de 800 000 euros sont paralysés, ce qui l’empêche de payer les salaires de ses employés mais aussi les taxes dont il est redevable. Un vrai casse-tête qui pourrait compromettre l’avenir de la salle de jeux…. Les avocats du Casino de Namur ont réagi en demandant la levée de cette procédure.
Pour l’instant, rien n’est encore tranché, et ce sera au Tribunal de les départager.
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